Bonheur au travail : et si on oubliait l'essentiel ?

Vous l’avez remarqué, le bonheur au travail est à la mode (et tant mieux, c’est bon signe).

Lorsque nous lisons les multiples études, infographies et articles sur les déterminants qui font qu’un individu est heureux dans son travail, on y parle de cadre de travail, de reconnaissance, de rémunération, d’équilibre vie pro/vie perso, de feedback, de confiance, etc.

Une chose nous interpelle : tous ces écrits traitent le sujet avec l’angle de vue de l’entreprise agissant sur ses collaborateurs, et répondent à la question “quels sont les leviers sur lesquels l’entreprise peut agir pour améliorer le bien-être - le bonheur au travail - l’épanouissement - de ses collaborateurs ?” (nous n’entrerons pas dans le débat sur la définition de ces termes).

Mais où est le collaborateur en tant qu’individu singulier dans tout ça, comment prendre en main ce sujet en partant de ce qui, lui, individuellement, intérieurement, le rend heureux (puisque c’est d’abord de lui qu’il s’agit, et par effet ricochet de la performance de l’entreprise) ?

A force de regarder le sujet sous l’angle d’une liste de facteurs externes (certes importants et bienvenus), on oublie peut-être l’essentiel : on ne rend pas un individu heureux malgré lui, en agissant “de l’extérieur”. Il faut qu’il prenne ce sujet en main, qu’il en soit acteur, qu’il réfléchisse à ce qui le rend heureux et qu’il intègre cet aspect dans la gestion de son parcours et de son quotidien professionnel.

Le réflexe naturel est de penser que l’entreprise n’intervient pas dans ce champ puisque c’est celui du collaborateur (le fameux “développement personnel”).

Nous pensons au contraire qu’une entreprise désireuse d’améliorer sincèrement l’épanouissement de ses collaborateurs devrait tout faire pour les accompagner dans cette démarche.

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